Accouchement : ce que personne ne te dit à la maternité (et que tu dois absolument savoir)

Publié par Camille Delaunay

13 mai 2025

Équipe médicale accompagnant une femme enceinte à la maternité
Équipe médicale accompagnant une femme enceinte à la maternité

En bref : Accoucher, c’est un tourbillon. Même avec des cours de préparation, des lectures et des copines bienveillantes, certaines choses restent dans l’ombre. Voici les vérités cachées de la maternité – crues, intimes, mais essentielles.

1. On peut te faire attendre… longtemps, très longtemps

Tu penses que tu vas arriver à la maternité, qu’on va t’installer, et hop, bébé arrive ? Spoiler : parfois, tu attends 12h, 24h, 36h avec des contractions plus ou moins gérables avant que le travail “actif” commence vraiment. La gestion du temps n’est pas celle du corps. Et l’équipe médicale ne te tiendra pas toujours informée comme tu l’espères.

2. Tu peux accoucher sans gynéco (et ce n’est pas grave)

Si tu t’es attachée à ton obstétricien.ne, prépare-toi : il ou elle n’est pas toujours présent·e. La majorité des accouchements sont assurés par des sage-femmes incroyables. Parfois, l’accoucheur arrive à la dernière minute, juste pour sortir bébé. C’est la routine, mais on ne te le dit pas.

3. La péridurale ne marche pas toujours comme tu crois

Oui, elle soulage. Mais parfois, elle rate (partiellement, ou complètement), ou elle ne fonctionne que d’un côté. Parfois elle tarde. Ou parfois on te dit qu’il est trop tard. Anticipe, respire… et prévois un plan B mental.

4. Tu peux crier, pleurer, t’énerver… personne ne te jugera

Tu vas peut-être hurler comme dans les films. Tu vas peut-être pleurer, supplier, perdre patience. Et c’est OK. Personne ne te dira que tu exagères. Tu es une femme qui accouche. Tu fais le taf le plus brutal, le plus beau, le plus intense du monde. Tu es légitime.

5. Le passage en salle d’accouchement est brutal

Tu passes de l’attente à l’action, parfois en quelques minutes. Lumières vives, monitoring, gants, champs stériles… Tout devient très technique. On t’installe, on te guide, on te presse. Respire. C’est un ballet millimétré qui ne laisse pas de place à l’émotion. Tu devras la vivre après, dans ton cœur.

6. Tu peux ne pas “aimer” ton bébé tout de suite

On parle de “coup de foudre” maternel. Mais pour certaines femmes, il faut des heures, des jours, des semaines. Si tu regardes ton bébé et que tu ne ressens pas d’euphorie… tu n’es pas une mauvaise mère. Tu es juste humaine. Et épuisée.

7. Tu risques de te sentir seule… même entourée

Le papa, la sage-femme, les infirmières sont là, oui. Mais à certains moments, tu es seule face à toi-même, face à ton corps, à ta douleur, à ton mental. Cette solitude intérieure est vertigineuse. Et pourtant, c’est là que tu te découvres. Puissante.

8. L’après accouchement est un choc physique et émotionnel

Tu vas peut-être trembler. Avoir froid. Saigner. Ne plus sentir ton périnée. Te dire “qu’est-ce qui vient de m’arriver ?”. C’est normal. Et personne ne t’y prépare vraiment. Alors laisse-toi le droit de vivre ce post-partum brut, sans filtre. Sans honte.

Mot de la fin

L’accouchement, ce n’est pas que des photos peau à peau et des petits bonnets. C’est une traversée. Parfois douce, parfois violente. Mais toujours bouleversante. Prépare-toi, informe-toi… mais surtout, fais-toi confiance. Ton corps sait. Ton cœur suivra.

camille delaunay

Camille Delaunay

Autrice de cœur et maman en plein apprentissage, Camille Delaunay écrit pour toutes celles qui veulent vivre leur maternité sans injonctions ni tabous. Ici, on parle vrai, avec tendresse et courage.

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