En bref : Pleurer après l’accouchement n’a rien d’anormal. Mais quand la tristesse s’installe, qu’elle ne part plus… il est urgent d’agir. Faisons le point ensemble sur la différence entre un baby blues passager et une vraie dépression post-partum.
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ToggleLe baby blues, c’est quoi ?
Le baby blues est une réaction hormonale fréquente, qui touche environ 70% des jeunes mamans. Il apparaît dans les 3 à 10 jours après l’accouchement. Tu te sens triste, hypersensible, tu pleures pour rien ? Tu es probablement en plein dedans. Bonne nouvelle : c’est temporaire, et ça passe généralement en quelques jours.
Les signes classiques du baby blues
- 🌧️ Pleurs soudains et fréquents
- 💤 Fatigue extrême, même après avoir dormi
- 📉 Doutes sur ta capacité à être mère
- 🎢 Montagnes russes émotionnelles
Mais surtout : malgré tout ça, tu arrives à te réjouir à certains moments. Tu as encore des bouffées d’amour, de tendresse, de gratitude. Et c’est bon signe.
Quand parle-t-on de dépression post-partum ?
Si cette sensation de vide, de tristesse, d’épuisement ne passe pas au bout de 2 à 3 semaines… il est possible que tu sois en train de basculer vers une dépression post-partum. Ce n’est pas un échec, ni une honte. C’est une urgence de soin.
Les signes d’alerte à ne pas ignorer
- ⛔ Incapacité à se réjouir, même dans les moments heureux
- 🖤 Sentiment de vide, d’angoisse permanente
- 🌀 Perte d’intérêt pour le bébé ou incapacité à créer du lien
- 😞 Pensées négatives récurrentes, idées noires
- 📉 Troubles du sommeil et de l’appétit qui durent
Si tu te reconnais dans plusieurs de ces signes : parle. À ton médecin, ta sage-femme, une psychologue. Il existe des structures d’écoute spécifiques aux mamans. Tu n’es pas seule.
Ce que tu peux faire (et surtout, ne pas faire)
- 💬 En parler à quelqu’un de confiance, sans filtre
- 🧠 Consulter un professionnel (généraliste, psy, PMI…)
- 🛑 Ne pas minimiser “parce que tu viens d’avoir un bébé”
- 👭 Accepter de te faire aider : ton bébé a besoin d’une maman vivante, pas parfaite
Mot de la fin
On ne te le dira peut-être pas à la maternité. Mais souffrir après avoir donné la vie, ce n’est pas une faiblesse. C’est une alerte. Et elle mérite d’être entendue. Si tu te sens sombrer : tends la main. On te la tendra aussi. Parce que tu n’es pas seule. Jamais.